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Principe du bisse : promenade au long de son cours

« L’eau quitte la rivière pour entrer dans son lit artificiel, un simple fossé à même le sol rendu aussi imperméable que possible et le voilà, courant à travers les forêts et les prairies.

Il épouse le relief du sol, contourne un éperon, s’enfonçant dans les replis. Ici et là, quelques travaux d’art pour lui permettre de franchir une gorge étroite ou un ruisseau, qui nécessite la pose d’un bazot (canal en bois) ou d’une auge métallique (bassin en métal).

Plus loin, il pénètre dans une canalisation en ciment, pour couler sous terre à travers un couloir d’éboulis. Il tombe dans un bassin de décantation où il abandonnera les gros matériaux qu’il charrie quand la fonte des neiges ou les pluies d’orages l’ont gonflé.

De là, à ciel ouvert de nouveau, il gagne les lieux où son travail l’attend, s’attardant à faire tourner la roue du tourniquet avertisseur (« marteau ») et se frottant aux portes des écluses avant de se répandre sur les prés qui le boiront. » 
 

L’Ecluse 

 

simple planche de sapin ou de mélèze, munie d’une hampe. On l’abaisse ou on l’élève en la faisant glisser dans une rainure et on la retient à la hauteur voulue, au moyen d’une cheville. Elle sert à détourner une partie des eaux, voire leur totalité, dans les canaux secondaires.
  
Le Bazot  

 

chéneau rudimentaire. C’est la moitié d’un tronc de mélèze évidé dans toute sa longueur utilisable. On choisissait le mélèze, car son bois était imputrescible. On ajuste ces pièces bout à bout, en ayant soin de mousser les joints pour les rendre aussi étanches que possible. 
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©powered by /boomerang - Photos : Photo-genic.ch et Pierre-Alain Oggier - 2011
 
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